La pilule ou la fécondité enfin maîtrisée
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Page d'acceuil Histoire des contraceptifs avant la découverte de la pilule Découverte de la pilule Réactions face à la pilule La politique et la maîtrise du nombre de naissance Fonctionnement de la pilule Sources exploitées Virginie Fatton et Raphaël Barazzutti |
Fonctionnement de la pilule contraceptive |
La pilule contraceptive agit sur 2 points essentiels :
Ce qui a pour conséquence une triple protection :
Il existe d'autres pilules souvent confondues avec la pilule contraceptive :
Les effets secondaires
Les effets secondaires dus aux traitements hormonaux sont divers : nausées, vomissements, thromboses, embolies pulmonaires, troubles auditifs, migraines,etc.
D'autre part, on a remarqué que les hormones, donc la pilule, agissent sur le psychisme :
Règles à respecter lors de la prise de pilules contraceptives
Pour obtenir un moyen de contraception sûr, il faut prendre la pilule tous les jours à la même heure et suivre les indications du médecin. Mais, il faut aussi faire attention à l'association pilule-tabac qui accroît le risque d'accidents vasculaires et de maladies thromboemboliques.
Idées reçues
La pilule augmente le risque de cancer ?
On devrait arrêter la pilule de temps en temps ?
La pilule rend stérile ?
Pilule : sécurité, alternatives
La pilule est la méthode la plus répandue en Suisse. Elle est prise par 66% des femmes de 15 à 34 ans et 24% de celles entre 35 et 49 ans. Les dernières pilules dites de la troisième génération peuvent même être prises jusqu'à la ménopause. Son taux de réussite est de 97 %. Alors que le préservatif a une fiabilité de 88%. Cependant, il ne faut pas oublier que la pilule n'est qu'un moyen de contraception et ne protège pas des maladies sexuellement transmissibles. La contraception la plus sûre reste l'injection de progestatifs tous les 3 mois (Depo-provera) qui a un taux de réussite de 99,7%.
Avenir
Vu les performances de la pilule, les recherches pour l'améliorer sont de moins en moins importantes. Et selon le Dr Etienne Baulieu, il faudrait mettre au point un contraceptif agissant directement sur les gamètes (cellules sexuelles) et non sur les hormones. Le principe serait de modifier le rôle de certaines protéines qui accolent le spermatozoïde à l'ovocyte. Cela aurait comme conséquences positives de ne pas perturber le système hormonal et d'assurer encore plus de sécurité.